mardi 19 mai 2015

Recette de l'aligot à la mode de chez Moa

Recette de l'aligot à la mode de chez Moa

- pour 6/8 personnes -




Ingrédients :
  • 650 g de tomme fraîche d'Auvergne ou, à défaut, autre tomme ou encore Saint-Nectaire
  • 1 kg de pommes de terre farineuses
  • 100 g de beurre doux
  • 400 ml de crème fraîche
  • 2/3 gousses d'ail
  • sel et poivre



  • Epluchez, lavez les pommes de terre.
  • Cuisez-les dans l'eau pendant 20 à 25 minutes.

  • Egoutez-les.
  • Réduisez-les ensuite une purée.
  • Ajoutez beurre doux, la crème, l'ail râpé, un peu de sel (pas trop !) et du poivre.
  • Coupez la tomme  en très fines lamelles. 
  • Sur feu doux, ajoutez le fromage à la purée, par petite quantité. 
  • Pendant + ou - 20 minutes, battez l'aligot avec une cuillère en bois en formant des "8", en la soulevant jusqu'à obtenir une pâte lisse qui se détache des parois de la marmite et qui file
  • Servez à l'assiette : soulevez un grand ruban d'aligot et coupez-le au ciseau.
L'aligot est un plat qui tient au coeur et au corps... 


Un peu d'histoire

Ce mets a été à l'origine une soupe préparée avec du bouillon, des morceaux de pain et avec de la tome fraîche. Les moines de l'Aubrac le servaient, dit-on, aux pèlerins qui traversaient ces montagnes sur la Via Podiensis, pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le monastère sur la commune de Saint-Chély-d'Aubrac disparaît pendant la Révolution française mais les agriculteurs qui ont récupéré les terres de l’abbaye perpétuent la tradition, il est notamment confectionné et consommé dans les abris d'estive (les mazucs ou burons) tenus par des vachers-fromagers pour la fabrication du fromage de Laguiole. Au xixe siècle, une mauvaise récolte de blé remplace le pain par des pommes de terre. Au xxe siècle, les Auvergnats spécialisés dans la restauration ont rendu cette préparation populaire.

L'aligot, autrefois plat de subsistance familial, est devenu pour certains un mets dit « de fête », relativement exceptionnel, sauf dans les restaurants se revendiquant rouergats ou auvergnats. Il est assez fréquemment accompagné de saucisse paysanne. Il ne doit pas être confondu avec latruffade, plat vraiment plus cantalien où des pommes de terre en lamelles sont sautées dans du lard et auxquelles on ajoute la tome fraîche.
L'appellation commerciale « Aligot de l'Aubrac » a fait l'objet, en 2002, d'une requête en protection au titre du règlement 2081/92 du Conseil de l'Union européenne (indication géographique protégée) par une association professionnelle. Cette dernière a réussi à prouver la notoriété et l'antériorité de l'appellation mais la protection demandée au titre de l'IGP est rendue difficile, dans la mesure notamment où les recettes combinant plusieurs produits ne sont pas protégées au titre du règlement européen. Une possibilité de protection reste ouverte au titre de la « spécialité traditionnelle garantie » (STG), mais alors il n'est pas possible de protéger l'origine géographique. En d'autres termes, la STG protègerait le mot « aligot » mais pas « de l'Aubrac », conduisant cette association professionnelle à renoncer à la protection par STG.
Il est parfois surnommé le « ruban de l'amitié ».
Le Larousse gastronomique (édition 1997, sous l'égide d'un comité gastronomique présidé par Joël Robuchon) signale que l'on prépare aussi "un aligot sucré", qui serait "arrosé de rhum et flambé".

Source : Wikipédia

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